Barat Marion

Marion Barat est tombée dans la photographie à l’adolescence par la grâce d’un Canon AE1 offert par son père. Avide d’apprendre tout d’abord, elle s’astreint à maîtriser le tirage comme la lumière, au fil d’un parcours classique d’étudiante puis d’assistante. Avide de comprendre ensuite, elle s’attache aux gens, traque la réalité, témoigne du quotidien. Elle raconte ces histoires connues de tous mais si mystérieuses pour chacun. Ses portraits délicats, ses paysages, ses Polaroïds, tissent un travail tout en finesse à l’écoute de la petite musique des jours qui passent.

Marion Barat a participé à l’édition 2019 des Rencontres Photographiques du 10e.

Collections particulières

Qui, enfant, n’a jamais collectionné ? Moi la première, les gommes, les boîtes d’allumettes, les boules à neige pour la dernière. Et si aujourd’hui, je collectionnais les collectionneurs pour voir ce que nous avons en commun. Qu’est-ce qui motive une personne à se lancer dans une collection ?

Pour certains, ça commence comme un pari avec un ami : celui qui accumulera le plus de touillettes à cocktails. Plus de vingt ans après, Laurent G. a amassé plus de 1 800 de ces petits objets usuels alors que son partenaire a, lui, abandonné depuis longtemps.

Pour d’autres, c’est la recherche de la pièce parfaite comme Annabelle J. qui après avoir commencé à traquer les vêtements et accessoires de la défunte maison « Saint Laurent Rive Gauche », a décidé de n’acheter que des pièces à sa taille et de porter uniquement cette marque, mais attention seulement les collections « Ballets Russes » de 1976 et « Opium » de 1977.

Photographe de portrait, c’est la rencontre qui me motive dans mon travail et c’est là le moteur de ma nouvelle collection.